1997 – 2005
Un paysage ne bouge pas. Il reste fixe devant nos yeux. On peut prendre le temps de l’observer. Est-il banal ou incroyable? Est-il «kitch»? En vaut-il la peine?
Ma première réussite photographique fut mon premier travail synthèse lors de mon séjour au cégep de Matane. Je me disais que si je n’avais pas réussi ce travail, j’aurais probablement quitté le programme de photographie puisque jusque là, je n’avais réussi qu’à me concentrer sur la technique. Bref, je ne voyais rien. Comme on dit, l’arbre cachait la forêt. Justement, pour en revenir à mon travail, il portait sur les arbres. Le but de ce travail était de retrouver une paix intérieure, d’entendre à nouveau le vent qui siffle dans les branches, comme du temps où j’étais enfant et que j’allais dans le bois avec mon père, sauf qu’à la place d’un fusil… j’avais mon appareil photo. Je chassais maintenant les images.